"We delen allemaal dezelfde frustratie van de wachtlijsten" - Els, Zonnelied
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Verslag intersectorale studiedag "Loslaten: het einde van de hulpverlening", 29 oktober 2021
"We incasseren, maar we blijven ook creatief en proberen"
'Loslaten: het einde van de hulpverlening’ is een thema dat debat oproept.
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Grote opkomst op de intersectorale studiedag van de Week van de Thuislozenzorg op 22 oktober 2021 in het Circularium in Anderlecht. ‘Loslaten: het einde van de hulpverlening’ is een thema dat debat oproept. Enerzijds wordt de hulpverlening uitgedaagd om te gaan werken met kortere termijnen van begeleiding. Anderzijds stijgt de complexiteit van de hulpverleningsdossiers en zijn trage hulpverleningstrajecten vaak de enige weg. Dit spanningsveld stond centraal in de bijeenkomst van hulpverleners uit de thuislozenzorg, geestelijke gezondheidszorg en sector personen met een handicap, en dit over de VGC, GGC- en COCOF-sectoren heen.
Wat vonden de deelnemers ervan?
“Het is de eerste keer dat ik naar hier kom, dus het is sowieso al interessant om al die verbindingen tussen de mensen te zien. Je leert hier dat je niet te nauw mag denken in functie van je eigen werk, maar dat je jouw organisatie ook kan binnenbrengen in een andere organisatie en samen begeleidingen of activiteiten kan doen.
Iedereen deelt hier de frustratie van de wachtlijsten. Het antwoord lijkt te zijn dat je buiten de lijntjes moet kleuren en dat we er creatief mee kunnen omgaan, wat we eigenlijk al doen. We laten mensen niet in de kou staan. Ik vind het wel tof dat dat hier gezegd wordt.
De SDG 17 Partnerschappen om doelstellingen te bereiken vind ik belangrijk omdat duurzaamheid ook alleen maar werkt als we samenwerken.”
« Cette journée nous permet d’alimenter notre pratique professionnelle » - Emmanuelle, Asbl Transit (Réseau BITUME)
« On se pose souvent la question des gens qui ont décroché complètement, à quel moment est-ce qu'on arrête de les prendre en charge en fonction de leur propre volonté ? Si eux n'ont plus envie, est-ce qu’on continue ? À plusieurs niveaux, on se pose la question de baisser encore plus le bas seuil. Cette journée, on fait vraiment des réflexions qui nous permettent d’alimenter nos pratiques professionnelles.
Je trouve le SDG 2 Faim « ZÉRO » intéressant. Avoir accès à la nourriture, c’est vraiment quelque chose qui pose question dans les secteurs précarisés. En général, c’est plus difficilement accessible pour les personnes plus précarisées et on remarque qu’il y a des inégalités à ce niveau-là. Mais il y a aussi vraiment une volonté de vouloir travailler par rapport à ça et de pouvoir donner la même chance à tout le monde. »
« Faire connaissance rapidement » - Manon, International Organization for Migration
« Je trouvais le speeddate très chouette pour faire connaissance rapidement avec d’autres organisations et travailleurs et pour échanger des réflexions. »
De manière générale, les trajets d’immigration d’un homme migrant et d’une femme migrante ne sont de base pas égaux. Je pense qu’il est vraiment important d’intégrer ce point de vue dans tous les projets, toutes les politiques qui sont prises, les financements, etcetera. C’est pourquoi je trouve le SDG 5 « Égalité entre les sexes » important. »
“Niet alleen samenwerking tussen hulpvrager en hulpverlener, maar ook tussen diensten” - Nora, Dienst Ondersteuningsplan en Brussels Aanmeldingspunt voor Personen met een Handicap
“Ik onthoud van vandaag dat welzijn het belangrijkste is om goed te kunnen leven. En daarvoor is niet alleen samenwerking nodig tussen de hulpverlener en de hulpvrager, maar ook tussen alle diensten die samenwerken om een oplossing te bieden.
SDG 2 ‘Geen honger’ is de belangrijkste voor mij. Het zou niet mogen dat mensen honger lijden. Toch zijn er in Brussel heel veel mensen en kinderen met honger.”
« On ne va pas baisser les bras » - Pemba, Asbl Espace Social Télé-Service
« C’est une journée enrichissante. Tout le monde qui est là part au moins avec beaucoup de réflexions et beaucoup de questions. On a dit qu’il y a vraiment des limites entre la politique et le travail social. Mais on ne va pas baisser les bras. On travaille, comme on a dit, ensemble, pour voir ce que l’on peut améliorer et quels compromis on peut faire avec la politique. Qu’est-ce qu’on peut faire pour que le travail social puisse se faire entendre ?
Je dirais que le SDG 1 « Pas de pauvreté » est fondamental. Dans la pauvreté, il n’y a pas de vie. La personne ne sait pas faire ce qu’elle veut. Elle est obligée de prendre ce qu’on lui propose. Elle est limitée avec ses droits. Comme on a dit aujourd’hui, on ne peut pas tout résoudre, mais il faut au moins poursuivre une réduction de la pauvreté. »
« On rencontre tous les mêmes problématiques. » - Tescelin, Samusocial
« Je pense que c’est très intéressant de se réunir aujourd’hui et de rencontrer différents acteurs. On réfléchit tous ensemble et on échange sur nos difficultés et notre réalité qu’on rencontre sur le terrain. On rencontre tous les mêmes problématiques. Il y a le manque de temps, le manque de personnel sur le terrain, un nombre croissant des bénéficiaires et l’augmentation de la demande.
On peut facilement être culpabilisé si on n’est pas présent et il y a la crainte que le travail s’accumule si on ne trouve pas le personnel. C’est le cas notamment chez les assistants sociaux et les infirmiers, qui sont des métiers d’immense importance.
Je choisis le SDG 5 « Égalité entre les sexes » parce que c’est une question qui se pose dans le secteur d’aide aux personnes sans abri aussi, en particulier l’hébergement des personnes transsexuelles ou transgenre et… LGBTQI+. Ils sont souvent victimes d’exclusion et ça peut être une grande violence pour eux. Il faut penser aux endroits adaptés aussi pour les accompagnements pour ce genre de public. »
Bekijk hier het fotoverslag
Fotoverslag Intersectorale studiedag 29/10/2021 door Kenniscentrum WWZ. Foto's: Frank Tierens
Meer informatie over de organisaties van de sprekers vind je hier:
De intersectorale studiedag werd gerealiseerd in samenwerking met AMA, CMDC en Bico-federatie
Le lâcher prise est un thème qui suscite le débat
Beaucoup de monde à la journée d'étude intersectorielle de la semaine du secteur d'aide aux personnes sans abri du 22 octobre 2021 au Circularium d'Anderlecht. "Lâcher prise : La fin d'un parcours d'aide" est un thème qui attire le débat. D'une part, les services sociaux sont mis au défi de travailler sur des périodes de supervision plus courtes. D'autre part, la complexité des dossiers d'accompagnement augmente et les processus d'accompagnement lents sont souvent le seul moyen. Ce champ de tension était au cœur de la rencontre des travailleurs sociaux du secteur de l'aide aux personnes sans abri, de la santé mentale et du handicap, à travers les secteurs VGC, COCOM et COCOF.
Qu'en ont pensé les participants ?
"Nous partageons tous la frustration des listes d'attente" - Els, Zonnelied
« C'est la première fois que je viens ici, donc c'est déjà intéressant de voir toutes ces connexions entre les gens. Vous apprendrez ici que vous ne devez pas penser trop étroitement à votre propre fonction, mais que vous pouvez également présenter votre organisation à une autre organisation et mener ensemble des accompagnements ou des activités.
Tout le monde ici partage la frustration des listes d'attente. La réponse semble être que vous devez colorier en dehors des lignes et que nous pouvons être créatifs, ce que nous faisons déjà en réalité. Nous ne laissons personne dans le froid. J'aime que ce soit dit ici.
Les partenariats du SDG 17 pour atteindre les objectifs sont importants pour moi, car la durabilité ne fonctionne que si nous travaillons ensemble. »
Cette journée nous permet d’alimenter notre pratique professionnelle - Emmanuelle, Asbl Transit (Réseau BITUME)
« On se pose souvent la question des gens qui ont décroché complètement, à quel moment est-ce qu'on arrête de les prendre en charge en fonction de leur propre volonté ? Si eux n'ont plus envie, est-ce qu’on continue ? À plusieurs niveaux, on se pose la question de baisser encore plus le bas seuil. Cette journée, on fait vraiment des réflexions qui nous permettent d’alimenter nos pratiques professionnelles.
Je trouve le SDG 2 Faim « ZÉRO » intéressant. Avoir accès à la nourriture, c’est vraiment quelque chose qui pose question dans les secteurs précarisés. En général, c’est plus difficilement accessible pour les personnes plus précarisées et on remarque qu’il y a des inégalités à ce niveau-là. Mais il y a aussi vraiment une volonté de vouloir travailler par rapport à ça et de pouvoir donner la même chance à tout le monde. »
Faire rapidement connaissance avec - Manon, International Organization for Migration
« Je trouvais le speeddate très chouette pour faire connaissance rapidement avec d’autres organisations et travailleurs et pour échanger des réflexions. »
De manière générale, les trajets d’immigration d’un homme migrant et d’une femme migrante ne sont de base pas égaux. Je pense qu’il est vraiment important d’intégrer ce point de vue dans tous les projets, toutes les politiques qui sont prises, les financements, etcetera. C’est pourquoi je trouve le SDG 5 « Égalité entre les sexes » important. »
Non seulement la coopération entre le demandeur et le prestataire de soins, mais aussi entre les services - Nora, Dienst Ondersteuningsplan en Brussels Aanmeldingspunt voor Personen met een Handicap
« Ce dont je me souviens d'aujourd'hui c’est que le bien-être est le plus important pour pouvoir bien vivre. Et cela nécessite non seulement une coopération entre le prestataire de soins et la personne qui demande de l'aide, mais également entre tous les services qui travaillent ensemble pour proposer une solution.
Le SDG 2 « Pas de faim » est le plus important pour moi. Les gens ne devraient pas mourir de faim. Pourtant, à Bruxelles, il y a beaucoup de personnes et d'enfants qui ont faim. »
On ne va pas baisser les bras - Pemba, Asbl Espace Social Télé-Service
« C’est une journée enrichissante. Tout le monde qui est là part au moins avec beaucoup de réflexions et beaucoup de questions. On a dit qu’il y a vraiment des limites entre la politique et le travail social. Mais on ne va pas baisser les bras. On travaille, comme on a dit, ensemble, pour voir ce que l’on peut améliorer et quels compromis on peut faire avec la politique. Qu’est-ce qu’on peut faire pour que le travail social puisse se faire entendre ?
Je dirais que le SDG 1 « Pas de pauvreté » est fondamental. Dans la pauvreté, il n’y a pas de vie. La personne ne sait pas faire ce qu’elle veut. Elle est obligée de prendre ce qu’on lui propose. Elle est limitée avec ses droits. Comme on a dit aujourd’hui, on ne peut pas tout résoudre, mais il faut au moins poursuivre une réduction de la pauvreté. »
On rencontre tous les mêmes problématiques. - Tescelin, Samusocial
« Je pense que c’est très intéressant de se réunir aujourd’hui et de rencontrer différents acteurs. On réfléchit tous ensemble et on échange sur nos difficultés et notre réalité qu’on rencontre sur le terrain. On rencontre tous les mêmes problématiques. Il y a le manque de temps, le manque de personnel sur le terrain, un nombre croissant des bénéficiaires et l’augmentation de la demande.
On peut facilement être culpabilisé si on n’est pas présent et il y a la crainte que le travail s’accumule si on ne trouve pas le personnel. C’est le cas notamment chez les assistants sociaux et les infirmiers, qui sont des métiers d’immense importance. »
Voir le reportage photo ici
fotoverslag Intersectorale studiedag 29/10/2021 - Frans door Kenniscentrum WWZ
Vous trouverez plus d'informations sur les organisations des intervenants ici :
- Ik zie Dikke Freddy graag - Sociaal.Net(externe link)
- Sociaal Werk | Erasmushogeschool Brussel(externe link)
- FdSS - Fédération des Services Sociaux(externe link)
- Hubbie(externe link)
- LBSM - (externe link)La Ligue Bruxellois de Santé Mentale(externe link)
- Projet Lama(externe link)
- Sésam' Traiteur(externe link)
- Bind-Kracht(externe link)
- Bico-federatie(externe link)
- L'Ilot(externe link)
- AMA vzw - Fédération des services d'aide aux sans-abri à Bruxelles et en Wallonie(externe link)
- Home Baudouin(externe link)
- Projet ARTHA
De intersectorale studiedag werd gerealiseerd in samenwerking met AMA, CMDC en Bico-federatie
Els legt verbanden tussen organisaties en sectoren, ondersteunt welzijnswerkers via intervisie en casussen, bijvoorbeeld in de groep Bruggenbouwer. Momenteel gaat er veel aandacht naar ondersteuning in het kader van de huidige personeelskrapte (Project Op Niveau). Ze ondersteunt ook o.a. het platform 'Regio-overleg Thuislozen Brussel". Dankzij de contacten op het terrein, heeft ze een schakelfunctie tussen het werkveld en het beleidsvoorbereidende werk van Kenniscentrum WWZ.
Dit cahier geeft een inkijk in het leven van gezinnen in kwetsbare leefomstandigheden en in de gezinsondersteuning op het terrein. We geven hulpverleners en...